Affaires

Afrique économie – Industrie extractive: dix ans après, le Gabon fait … – RFI


De notre correspondant à Libreville,

La ministre de l’Économie a personnellement réceptionné ce rapport lors d’une cérémonie dédiée. Nicole Jeanine Roboty Mbou estime que ce document est une preuve de transparence dans la gestion des revenus tirés des industries minières et pétrolières. « Nous voulons ainsi saluer la perspicacité de toute l’équipe qui a travaillé d’arrache-pied pour livrer ce premier rapport sur la transparence des industries extractives pour 2021 ».

Le document présente les données fournies par les sociétés minières et pétrolières comparées à celles de l’administration, le Trésor public notamment. L’objectif est de savoir s’il n’y a pas d’écart entre l’argent payé par les sociétés et les sommes perçues par l’administration. En 2013, Gabon avait été suspendu de l’Initiative pour la transparence des industries extractives pour « manque de transparence notoire. »

« Aujourd’hui, lorsque l’on compare les chiffres produits par l’industrie extractive et les chiffres enregistrés par l’État et donc par le Trésor public, assure la ministre de l’Économie gabonaise, nous avons une marge d’écart d’environ 17%. C’est louable pour un premier rapport. »

Présidente du groupe d’Intérêt ITIE rassemblant les agents de l’État et la société civile, Léontine Oyouomi Bibey se réjouit de la parfaite collaboration des sociétés extractives souvent accusées d’opacité : « Toutes les informations requises pour 2021 ont été mises à disposition, que ce soit de la part de l’administration que du secteur extractif. Donc toutes les informations ont été traitées, retraitées, complétées selon les formes requises pour les exigences du rapport. »

La société civile, bien qu’impliquée, boude le rapport. Georges Mpaga énumère les points de frustration. « Nos réserves portent essentiellement sur la fiabilité et l’exhaustivité. Par exemple, les principales compagnies pétrolières comme Perenco, Assala, Valco, Addax, ont des comptes qui ne sont pas certifiés par un commissaire aux comptes agréé. »

L’administration dit comprendre la bouderie de la société civile et espère que le prochain rapport attendu pour décembre prochain réduira les écarts constatés.

À lire aussiGabon: la flambée des prix du pétrole pousse le pays à développer son économie



Source link

Theo Lefevre

Dans le vaste océan du cyberespace, je suis Théo Lefèvre, un Journaliste Web captivé par les histoires qui se tissent à travers les fils numériques. Mon parcours à l'Université Américaine de Paris a façonné ma plume, tandis que mes curiosités se dévoilent à travers la science et la technologie, le monde des affaires, et l'athlétisme. Porté par mon passé de passionné de sport et d'économie, chaque article que je compose est un reflet transparent de mon engagement envers l'authenticité. Joignez-vous à moi pour explorer les méandres de l'innovation scientifique, les intrications du monde des affaires et les défis du terrain d'athlétisme, tout en partageant un voyage honnête et stimulant à travers mes écrits.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button