Éducation

Les petits rorquals seraient moins abondants dans l’estuaire du … – Radio-Canada.ca


Les petits rorquals seraient moins nombreux cet été dans l’estuaire du Saint-Laurent. C’est du moins ce que croit le chercheur Robert Michaud, qui étudie la faune marine.

On n’a pas de recensement systématique annuel très détaillé pour les petits rorquals, mais tous les gens qui sont allés dans l’estuaire cet été, dans les eaux du Parc marin, sont revenus à terre avec la même impression : il y a moins de petits rorquals cette année, souligne-t-il à l’émission C’est jamais pareil.

La première hypothèse de son groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins? La nourriture serait moins abondante cette année. Il rappelle que ce type de baleine est un grand migrateur qui se déplace en quête de quelque chose à avaler. Cet été, ils n’ont peut-être pas retrouvé la nourriture qu’ils retrouvent habituellement, alors ils sont peut-être revenus puis sont repartis, suppose-t-il.

Ou en s’en venant, ils ont peut-être trouvé plus de nourriture ailleurs, formule-t-il en guise de seconde hypothèse.

Le scientifique attend les inventaires de Parc Canada, qui évalue chaque année les poissons qui s’agitent dans les eaux de l’estuaire du Saint-Laurent avant d’émettre une quelconque conclusion.

Le chercheur Robert Michaud rappelle que le petit rorqual n’est pas une espèce en péril. Elle a été épargnée par la chasse commerciale massive, au contraire des grandes baleines. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Myriam Fimbry

Cependant, une chose s’avère claire et nette selon Robert Michaud : l’environnement dans lequel vit les petits rorquals se modifie.

Ça fait déjà plusieurs années que j’étudie les eaux du Parc marin et les baleines, et dans je dirais presque les 25 premières années, j’avais l’impression de vivre dans un système stable. Surtout dans un système qu’on avait l’impression de connaître. C’est-à-dire que d’une année à l’autre, les années se ressemblaient. Mais depuis une dizaine d’années, ce qu’on vit une année n’est pas indicateur de ce qu’on va vivre l’année prochaine, met de l’avant l’expert.

Les années se suivent et ne se ressemblent plus. C’est une des choses auxquelles on s’entend avec les bouleversements climatiques.

L’un des effets du réchauffement climatique est l’augmentation de la température des cours d’eau, des lacs et des mers. Or, la température de l’eau dans le golfe Saint-Laurent est à l’origine des courants importants qui le traversent.

Quand on commence à jouer avec la température de l’eau, on joue avec les courants. Si on joue avec les courants, on joue avec la distribution, peut-être même l’abondance de la nourriture, a fait valoir Robert Michaud.

Des changements qui ne sont pas visibles à la surface par l’œil des résidents du Saguenay.



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Elodie Dumas

Bonjour, je suis Elodie Dumas, une rédactrice d'articles en ligne qui dévoile le monde à travers ses mots. Ma formation à l'École Centrale de Nantes a façonné ma plume et éveillé ma passion pour l'écriture. Je parcours la toile avec des récits internationaux, explorant la culture, la société, et le monde du crime. Passionnée de sport et de voyages, j'explore aussi les coins les plus reculés. Mon engagement envers la transparence guide chacun de mes articles, apportant une authentique lumière à chaque sujet. Rejoignez-moi dans cette aventure où les mots peignent des images vives de cultures lointaines, de mystères criminels et d'horizons lointains.

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