Rugby

XV de France / Coupe du monde 2023 – Antoine Dupont (France): “On souffre ensemble pour un seul but” – Rugbyrama


À la veille du deuxième match de préparation contre l’Ecosse (Samedi, 21h05 à Saint Etienne), le capitaine du XV de France Antoine Dupont a évoqué son retour à la compétition et celui de plusieurs de ses partenaires “premium”. Il a notamment parlé d’excitation et de son plaisir de retrouver le public français.

Y avait-il de l’impatience à retrouver la compétition ?

Oui, évidemment ? Comme à chaque intersaison, il nous tarde les premiers moments sur la pelouse, de jouer des matchs à balles réelles, encore plus avec l’équipe de France que nous avions quittés à la fin du Tournoi des 6 Nations. Il y a donc beaucoup d’excitation et d’envie de la part de tout le groupe.

Mais y a-t-il aussi de l’appréhension, à quelques semaines du début de la Coupe du monde ?

Pas plus que d’habitude. À chaque fois qu’on rentre sur le terrain, on sait tous qu’il y a des risques. Mais aujourd’hui, il y a plus d’envie et de motivation que d’appréhension. On travaille pour ça maintenant depuis de longues semaines. On a très envie de se tester sur le pré.

Après une grosse période de préparation physique, Laurent Labit a déclaré que vous alliez accélérer le travail rugbystique. Cette deuxième rencontre face à l’Ecosse va-t-elle vous permettre d’avancer sur votre projet de jeu ?

Nous avons évidemment commencé les premières semaines par la préparation physique où le rugby était quand même intégré, mais plutôt de façon secondaire. Depuis quinze jours, nous sommes vraiment entrés dans le vif du sujet. Ça va être le premier match pour pas mal d’entre-nous. On va pouvoir se tester, voir ce que l’on a appris du premier match, ce qui a marché ou non.

Depuis que Fabien Galthié a pris la tête du XV de France, il n’y a eu qu’une seule défaite à domicile, contre l’Ecosse justement. Est-ce important pour vous de bien performer samedi ou est-ce simplement une statistique ?

À domicile comme à l’extérieur, on joue tous les matchs pour les gagner. Et ça s’est plutôt pas mal passé jusqu’à maintenant. C’est donc important de gagner samedi. Certes, c’est un match de préparation. Mais il est tout aussi important que celui de samedi dernier ou les suivants. En plus ce match est à domicile. On sent, depuis notre arrivée, l’engouement des supporters et l’on a envie de le rendre.

Justement, vous avez réussi l’exploit de remplir le Stade Geoffroy-Guichard alors que Saint-Etienne est désert en ce mois d’août. Quelle importance a cet élément à vos yeux ?

C’est notre premier rendez-vous avec le public français avant cette Coupe du monde que tout le monde attend avec impatience. On l’a vu en arrivant à l’hôtel. Il y avait déjà du monde pour nous accueillir. Remplir le Stade de Saint-Etienne, qui n’est pas une terre de rugby, ce n’est pas anodin. Pour nous, il y a une vraie volonté de jouer ailleurs qu’à Paris pour être au contact de tous nos supporters. Et on peut voir qu’ils ont répondu présent.

Après cette première partie de préparation, est-ce la meilleure équipe de France qui se profile depuis que Fabien Galthié est sélectionneur ?

On travaille pour ça depuis six semaines. On souffre ensemble pour un seul but. On a rarement autant de temps pour travailler tous ensemble avec les saisons qui s’enchaînent et des intersaisons très courtes. On n’a jamais le temps de se développer, sauf une fois tous les quatre ans. On espère que ça portera ses fruits et que nous serons dans les meilleures dispositions physiques et physiologiques.

L’Écosse est la nation qui vous a battu le plus souvent, trois fois depuis quatre ans. Est-ce un adversaire qui ne vous convient pas ?

Non, ça a toujours été des rencontres dans des contextes différents. Je pense à cette première rencontre dans le Tournoi (2020) où nous manquions d’expérience, à celle d’après dans le Tournoi (2021) où, sur la dernière action, on perd le match. Je pense simplement que l’Ecosse est une grande équipe. On en parle peu. Dans une poule compliquée, ce sera un candidat sérieux à la phase finale. Ces Écossais pratiquent un rugby ambitieux, mais aussi pragmatique pour gagner les matchs sur différents scénarios.

La blessure est-elle présente dans vos esprits à quelques semaines du début de la Coupe du monde ?

On ne gère pas. On s’entraîne le plus dur possible pour être prêts à 100 %. Il faut juste s’engager pleinement dans les rencontres pour ne pas se blesser. Après, la blessure fait partie intégrante de notre sport.



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Theo Lefevre

Dans le vaste océan du cyberespace, je suis Théo Lefèvre, un Journaliste Web captivé par les histoires qui se tissent à travers les fils numériques. Mon parcours à l'Université Américaine de Paris a façonné ma plume, tandis que mes curiosités se dévoilent à travers la science et la technologie, le monde des affaires, et l'athlétisme. Porté par mon passé de passionné de sport et d'économie, chaque article que je compose est un reflet transparent de mon engagement envers l'authenticité. Joignez-vous à moi pour explorer les méandres de l'innovation scientifique, les intrications du monde des affaires et les défis du terrain d'athlétisme, tout en partageant un voyage honnête et stimulant à travers mes écrits.

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