Carlos Alcaraz, éliminé en quarts de finale à Toronto : « Tirer les leçons de ce tournoi » – L’Équipe
Comme un symbole, il a terminé la rencontre par une énième amortie mal dosée. Déjà en difficulté la veille face à Hubert Hurkacz (le Polonais avait mené d’un set et d’un break), Carlos Alcaraz a été stoppé en quart de finale, dans la nuit de vendredi à samedi, par l’Américain Tommy Paul (26 ans, 14e ATP), qui l’avait déjà dominé il y a un an au Canada (le tournoi se disputait alors à Montréal).
Le numéro un mondial, qui restait pourtant sur une série de 14 succès consécutifs, n’a jamais réellement trouvé son rythme, se montrant même dominé à l’échange (seulement 48 % de points remportés derrière sa seconde balle). Malgré un sursaut au deuxième set, assorti d’un tweener gagnant qui a fait lever tout le stade, le récent vainqueur de Wimbledon a logiquement subi sa cinquième défaite de la saison (6-3, 4-6, 6-3 en 2h20).
« Malgré la défaite, pensez-vous que cette semaine à Toronto vous sera bénéfique en vue de l’US Open (28 août-10 septembre) ?
Énormément. Bien sûr, j’en suis conscient, je n’ai pas bien joué. Mais il reste plusieurs semaines avant l’US Open. À moi de discuter avec mon équipe, de tirer les leçons de ce tournoi et de m’entraîner pour être meilleur. Pour l’instant, je vais bien me préparer pour Cincinnati (14-20 août). C’est un gros tournoi à jouer.
C’est la seconde fois que Tommy Paul vous bat dans ce tournoi. Qu’est-ce qui le rend si difficile à affronter ?
Il est complet. Tous les matches qu’on a joués étaient serrés. Il a beaucoup de talent et est très, très rapide. Il a un peu un mix de tout, c’est ce qui le rend si difficile à jouer.
« Je peux tout améliorer et gagner en confiance »
Après ce tweener gagnant au deuxième set, avez-vous eu le sentiment que le match tournait en votre faveur ?
Oui. Après ça, mon niveau de jeu a un peu augmenté car je me suis fait violence. Sur le coup, c’était un moment clé.
Vous avez parlé de leçons à tirer. Quelles sont ces leçons et quels aspects de votre jeu devez-vous améliorer en vue de Cincinnati ?
Il y a des choses que j’ai bien faites cette semaine, mais dans l’ensemble, je peux tout améliorer. Et gagner en confiance.
Vous avez disputé la Hopman Cup sur terre battue après Wimbledon. Cela explique-t-il le fait que vous ayez besoin de davantage d’entraînement sur dur ?
Non, je ne pense pas. Je me suis bien entraîné sur dur avant Toronto, j’ai eu du temps. Selon moi, la Hopman Cup n’a pas eu d’impact sur ce tournoi. »
