Argenteuil. Le projet d’une nouvelle unité de concassage au Port à … – actu.fr

Pas question d’une nouvelle unité de concassage sur les berges de Seine, à Argenteuil (Val-d’Oise), pour le comité Jean-Vilar.
Ce dernier s’est mobilisé pour alerter le public lors de la consultation organisée du 28 juin au 28 juillet au sujet de l’exploitation d’une nouvelle usine de concassage de matériaux de démolition et d’entreposage de déchets non dangereux par la société Fayolle, sur les bords de Seine, rue Claude-Monet.
Le comité Jean-Vilar craint l’augmentation de la pollution.
Selon Elise Languin, secrétaire du comité Jean-Vilar, ce projet « va à l’encontre de la protection des berges. »
Plus de pollution
Celle qui se bat pour préserver la salle Jean-Vilar, son parc et ses arbres, n’est pas la seule inquiète face à cette consultation.
Même son de cloche pour le collectif de préservation des Berges de Seine, comprenant quinze associations de défense de l’environnement.
Risques graves d’incendie et d’explosion
Dans un mail adressé à Elise Languin, les militants alertent sur les dangers de cette usine.
« Les projets déclarés par Fayolle, de traitements de matériaux de Btp et de collecte de déchets dangereux vont sans doute irrémédiablement aggraver la dégradation de l’environnement du site et l’augmentation des risques subis en cas d’incidents par les habitants alentour. De plus le dossier ne fait aucune mention du projet public de grande installation de méthanisation quasiment en face du port de Gennevilliers. Une telle installation n’exclut pas des risques graves d’incendie et d’explosion. »
Élise Languin s’y oppose aussi en insistant sur la sécurisation des berges.
La réouverture du chemin de halage
« Je souhaite que le chemin de halage soit réouvert, les berges de Seine accessibles et protégées. »
D’après les militants, qui ont pris connaissance d’un protocole tripartite entre la Ville d’Argenteuil, le port de Paris (Haropa) et la société Fayolle en 2013, reconquérir les berges de Seine n’est pas la volonté première de la Ville. « Argenteuil ne veut pas reconquérir la zone de berge de Seine, avec le tronçon de halage correspondant, occupée et impactée par la société Fayolle pour un usage écologique au profit de la biodiversité et des citoyens. »
Contactée, la ville d’Argenteuil n’a pas donné suite à nos appels. Fayolle n’a pu être joint.
Claudia OLIVEIRA
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