Une semaine « d’effervescence et de bonheur » pour le Festival des … – La Tribune
Le FTMS s’est terminé dimanche au parc Quintal. Pour Malika Bajjaje, directrice générale de l’événement, cette édition, a été un énorme succès.
« Quand on ouvre les portes la première journée, la première heure et qu’on voit le sourire dans le premier festivalier, c’est notre récompense pour tous les efforts qu’on fait », évoque-t-elle avec enthousiasme.
« Le festival représente le Québec d’aujourd’hui. Un Québec inclusif, un Québec avec beaucoup de diversité »
— Malika Bajjaje
Une expérience immersive
Pour Malika Bajjaje, l’immersion culturelle qu’offre le FTMS est unique en son genre. Et c’est ce qui explique que certains venaient de Montréal ou encore de Québec seulement pour vivre l’expérience.
« Ils nous arrêtent et nous disent: ça n’existe pas ailleurs ce festival! »
— Malika Bajjaje
Pour les fidèles festivaliers, plusieurs incontournables étaient de la partie cette année. La directrice générale mentionne que l’ambiance, peu importe la journée, n’a pas déçu les habitués.
« On a juste des commentaires positifs. Pas seulement que c’était un bon spectacle, mais que c’est l’expérience dans sa globalité et c’est ce qui nous rend très fières de ce qu’on fait », évoque-t-elle.
Le côté participatif du festival a attiré de nombreux visiteurs. Autant pour suivre des cours d’initiation à la danse que pour favoriser les échanges entre les artistes et le public.
« Cette année, par exemple, on a mis un atelier culinaire pour initier les gens à la cuisine. C’est ça un festival participatif, il n’y a pas juste les spectacles », cite en exemple la directrice générale.
Réduction des espaces de stationnements
Cette année encore, les espaces de stationnement ont été un défi de taille pour les organisateurs du festival.
« C’est très difficile pour nous parce qu’on a perdu quand même presque 80% de la capacité d’accueil à cause de la pluie », indique Mmme Bajjaje.
Les organisateurs ont toutefois pu libérer des espaces de stationnements en collaborant avec la Ville de Sherbrooke. Mme Bajjaje assure également qu’il y a eu une augmentation de l’achalandage aux navettes.
« À l’avenir, on a vraiment besoin de mettre des solutions en place. On a aussi le défi financier avec toute l’inflation que nous, chaque année, on vit », souligne-t-elle.
Restaurateurs et artistes comblés
Le coin gastronomique du Festival des traditions du monde accueille, chaque année, quinze restaurateurs locaux pour faire découvrir au public la cuisine du monde. Cette année encore, plusieurs restaurateurs, en passant en passant du tamales de la Colombie jusqu’au l’ash reshteh, un potage traditionnel iranien, ont su faire leur place pour enjailler les papilles gustatives des festivaliers.
« Le coin des restaurants c’est un coup de cœur de tout le monde, ça complète l’expérience. […] Ce sont des restaurateurs de notre région et ça leur permet aussi de sortir et de se faire connaître », souligne la directrice générale.
Pour la dernière journée des festivités, le FTMS présentait une initiation au handpan, un instrument acoustique considéré comme l’instrument le plus récent de l’histoire, une introduction à la danse irlandaise et le dernier atelier de l’Espace littéraire avec Philippe Manevy. Le groupe Arashi Daiko présentait la culture japonaise en jouant du tambour traditionnel, le Taiko. Les festivités ont pris fin avec Ayrad, une formation musicale groove maghrébine.
Mme Bajjaje indique que l’organisation compte une fois de plus bien étudier les points forts du FTMS et les propositions des festivaliers pour les prochaines années. Dès le mois de janvier, le travail des organisateurs reprendra pour une prochaine édition.