Tudor Ranger : A la conquête du Groenland – L’Opinion

Londres, 8 juillet 1952. Depuis les docks du quartier de Deptford, le Commander James Simpson s’apprêter à embarquer sur le Tottan, un ancien navire chasseur de phoques norvégien. Avec une lui, un un équipage de vingt-quatre hommes : quatorze des forces armées et de la marine marchande britanniques, neuf scientifiques civils et un officier de l’armée danoise. Tous ensembles, ils partent à la découverte du Groenland pour une expédition scientifique prévue pour durer deux ans. Leur mission : procéder à des études glaciologiques et sismiques approfondies été comme hiver en différente région du territoire danois grand comme quatre fois la France. Ce qu’ils vont faire jusqu’en août 1954. Pour progresser sur le continent de glace, ils seront équipés de vêtements chauds, raquettes à neige, de véhicules à chenille et de montres… Ces dernières faisaient presque partie de la mission. En effet, la maison Tudor confie à chacun des explorateurs un exemplaire de sa nouvelle Oyster Prince, la première montre à la fois étanche et automatique de la marque. En échange, les hommes s’engagent à recueillir les données de fonctionnement de leur montre, en suivant une méthodologie préétablie. A leur retour, cette étude réalisée dans des conditions dantesques doit permettre à la marque suisse de fiabiliser ses montres.
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En effet, la British North Greenland Expedition va connaitre différentes épreuves. Outre des températures régulièrement sous les -55° avec un record à 66,1°, un des avions de ravitaillement est pris dans un « voile blanc » (phénomène optique atmosphérique qui annule la distinction entre la terre et le ciel) qui va entrainer un crash blessant trois membres de l’équipage. Plus dramatique encore, en 1953, le capitaine Jensen représentant l’armée danoise trouve la mort dans une chute de plusieurs mètres.
A son retour, toute l’équipe de l’expédition est récompensée par la Médaille Polaire remis des mains de la Reine Elizabeth II en novembre 1954. Le commandant Simpson reçoit aussi la médaille d’honneur de la Royal Geographical Society en 1955, avant d’être nommé commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (CBE) le 2 janvier 1956.
Pour Tudor, l’opération est aussi un succès. A leur retour, les montres fonctionnent toujours. Le modèle va servir à la création de la tool-watch de la marque. Cette montre-outil basique (trois aiguilles tout simplement) et prévue pour résister à toutes les épreuves sera baptisée Ranger.

A l’occasion des 70 ans de la British North Greenland Expedition, Tudor va lancer une nouvelle Ranger en hommage aux exploits de sa première montre étanche. D’un diamètre de 39 mm, la Ranger est équipée du mouvement manufacture MT5402, certifié par le COSC. Son cadran noir est doté d’index en Super-LumiNova pour offrir une excellente lisibilité de nuit. Son bracelet est, au choix, façon NATO, en tissu jacquard vert olive avec filets centraux rouge et beige, hybride caoutchouc et cuir ou en acier 316L avec fermoir à ajustage rapide TUDOR « T-fit ». (à partir de 2 800 euros)