Tennis: Lucie Rabiot, pour le fun et pour la gagne – lavenir.net
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Il y a cinq ans, Lucie Rabiot s’envolait pour le Portugal avec l’équipe nationale belge des moins de 16 ans, pour disputer la “Winter Cup”, une sorte de Coupe Davis pour la catégorie. Deux ans plus tard, la demoiselle de Wolkrange (Messancy) décidait de mettre le tennis plus ou moins entre parenthèses et de se lancer dans des études en ressources humaines.
Depuis lors, elle n’a jamais arrêté le tennis, se réservant pour les interclubs et les tournois nationaux. Ce dernier dimanche, elle s’est imposée dans deux tournois du Belgian Circuit, à Spa et à Marche, emmagasinant les points pour améliorer son prochain classement de début octobre.
Lucie, avez-vous senti au fur et à mesure des tournois estivaux que l’accumulation des matches améliorait votre niveau ?
Oui. Je participe à une bonne dizaine de tournois chaque été. Plus je dispute de matches, plus je prends confiance dans mon tennis. Dernièrement, j’ai joué trois fois contre Maud Pierard, qui est la référence dans la province. Quand je joue contre elle, je sais que cela va être un long combat et qu’elle ne lâchera rien. La première fois, je me suis logiquement inclinée, la deuxième, je me suis imposée à l’arraché après un match de près de trois heures, et ce dimanche, je l’ai battue en finale, chez elle à Marche, en deux sets, en faisant un très bon match. Je crois que cela montre ma progression.
Vous avez joué six matches en trois jours. Vous n’avez pas eu peur de craquer physiquement ?
Non, au contraire, plus je joue, plus je sens que j’améliore ma condition physique, ainsi que ma confiance qui n’a pas toujours été mon point fort.
Malgré votre choix de ne plus tout consacrer au tennis, gardez-vous le plaisir de jouer et de parcourir des kilomètres pour disputer des tournois ?
Oui, tout à fait. J’adore le tennis et il n’est pas question que j’arrête. Il est clair que mes ambitions resteront nationales, mais je me sens bien, autant physiquement que tennistiquement. En plus, je me sens libérée, j’ai beaucoup moins de pression. Si je perds un match, ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas grave. Par exemple, quand je joue contre Astrid Leclère, je n’en sors pas, mais je n’en fais pas tout un monde. C’est ma bête noire, je ne sais pas comment je dois la jouer. Pourtant, je réfléchis beaucoup plus qu’avant, tout en gardant mon jeu d’attaque puissant.
Quel est votre programme ?
Je pense que je vais continuer mes études en RH, avec un Master au Grand-Duché, qui prévoit quatre jours de stage en entreprise par semaine et un jour de cours. Cela me permettra de m’entraîner plus avec l’équipe du Spora, avec qui nous allons défendre notre titre de championnes du Luxembourg. Je vais aussi intégrer une équipe belge (Marche ?) pour les interclubs 2024. Pour le reste, j’envisage de compléter mon entraînement avec Stéphane Allart, mon entraîneur de toujours.