Bradley Cooper revient prochainement dans un biopic sur Netflix. Un come-back entaché d”ores et déjà par une violente polémique.
Après avoir fait ses adieux à Rocket dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, Bradley Cooper reviendra en chair et en os sur Netflix le 2 septembre dans Maestro, biopic sur le légendaire Leonard Bernstein. Réalisé par ses soins, le film co-produit par Martin Scorsese et Steven Spielberg reviendra notamment sur le mariage du compositeur de West Side Story avec Felicia Montealegre (Carey Mulligan) sur une période de trente ans, mais aussi sur ses relations homosexuelles dont sa femme était parfaitement au courant. Au lendemain de la mise en ligne de sa première bande-annonce, l’inoffensif Maestro fait déjà polémique.
Nul n’a pu ignorer le long nez dont s’est affublé Bradley Cooper pour se glisser dans la peau de Leonard Bernstein, compositeur né aux États-Unis de parents juifs ukrainiens. Un « truc » d’acteur qui flirte dangereusement avec l’antisémitisme, selon certains. « Si Bradley Cooper est capable de jouer Elephant Man sans aucune prothèse, il devrait être capable de jouer un homme juif sans avoir besoin de prothèses – en particulier d’un nez ‘juif’ », s’est emportée la comédienne Tracy-Ann Oberman (Doctor Who) auprès de nos confrères de Page6. Et de poursuivre, indignée : « S’il doit porter une prothèse nasale, c’est, pour moi et pour beaucoup d’autres, l’équivalent d’un Black-Face ou d’un Yellow-Face ».
Ce soutien inattendu apporté à Bradley Cooper
Voilà plus de 24 heures que la polémique autour du prochain film de Bradley Cooper embrase les réseaux sociaux. Pour contrer les futurs départs de feu, les enfants de Leonard Bernstein, Jamie, Alexander et Nina, ont pris la défense de l’acteur dans un long post Instagram. « Nous avons été profondément touchés par la profondeur de son engagement, par l’amour qu’il porte à la musique de notre père », expliquent-ils. S’ils admettent que leur père avait « un beau et grand nez », les descendants du compositeur déplorent la polémique suscitée par l’appendice. « Une tentative malhonnête de rabaisser d’un cran une personne qui a réussi – une pratique que nous avons trop souvent observée à l’encontre de notre propre père », selon eux.
