Rugby

Paris et le rugby, un essai réussi ! – Ville de Paris


Mais les origines historiques du rugby sont plus complexes et mystérieuses que cette légende. Certaines études affirment que son ancêtre serait la soule (ou sioule), sport de village pratiqué en France au Moyen Âge.

Une certitude : c’est bien dans des collèges britanniques (l’équivalent de nos universités actuelles) que la pratique, alors appelée « rugby-football », est progressivement codifiée à partir de 1846. En France, ce sont des travailleurs anglais qui l’auraient introduit dans les années 1870, d’abord en Normandie, au Havre.

Et à Paris ? Le premier club de rugby à XV, le « English Taylors RFC », est créé en 1877 par des hommes d’affaires anglais. Trois clubs parisiens vont voir le jour dans la foulée : le Stade Français (1890), le Racing Club de France (1891) et l’Olympique (1895), qui fusionnera en 1902 avec le Racing.

Le bouclier de Brennus est la récompense suprême décernée à l’équipe victorieuse du championnat de France de rugby à XV depuis 1892.

Créé par le maître graveur Charles Brennus, cofondateur de la Fédération française de rugby, ce trophée de plus de 16 kilos a été brandi à 14 reprises par les joueurs du Stade Français Paris : c’est le deuxième club le plus titré de France, après le Stade Toulousain (22 titres) !

Le bouclier de Brennus, un trophée XXL

Ses dimensions sont imposantes : 1 mètre de haut, 75 centimètres de large et 2,5 centimètres d’épaisseur complétés par un disque de cuivre de 52 centimètres de diamètre. Et 16,85 kilos à soulever !

Le rugby féminin français prend naissance grâce à la Barette, au lendemain de la Première Guerre mondiale. La Barette est une sorte de rugby adapté qui interdit les plaquages.

Et c’est un club parisien, le Femina Sport, qui crée la première équipe de rugby féminin de France : sous la direction de Marie Houdré, plusieurs joueuses du Femina s’entraînent d’abord sur le terrain du club, au stade Elisabeth dans le 14e arrondissement.
Un premier match officiel y a d’ailleurs lieu en avril 1922 entre deux équipes du Femina. La foule est au rendez-vous, mais la presse se montre rapidement critique, voire virulente, contre la pratique féminine : « Des raisons morales et médicales sont évoquées pour court-circuiter le développement du rugby féminin », rappelle l’enseignant Vincent Lamotte dans un mémoire consacré au rugby féminin (2019).

En 1923, la Fédération française de rugby (FFR) interdit même à ses clubs de mettre leurs terrains à la disposition des joueuses. Malgré la naissance de plusieurs équipes à Paris (Les Hirondelles, les Cadettes de Gascogne, le Nova-Femina, la Ruche…) et en province, le rugby féminin décline dans les années 1930.

Cette époque est désormais révolue pour le rugby féminin, longtemps relégué au second plan, voire ignoré.

Avec ses 20 000 places, toutes couvertes, le stade Jean-Bouin (16e) est le plus grand stade de rugby de la capitale.

Propriété de la Ville de Paris, Jean-Bouin est la maison du Stade Français Paris. De 2010 à 2013, l’enceinte sportive, construite en 1925 par l’architecte Jacques Lambert, change totalement de visage : le nouveau stade, inauguré le 31 août 2013, est dessiné par Rudy Ricciotti, lauréat du Grand Prix national d’architecture.
Le stade du Saut du Loup, situé dans le bois de Boulogne
(16e), le long des quais de Seine, a été rebaptisé du nom de l’ancien
international Christophe Dominici en 2021
, disparu tragiquement en 2020. C’est le stade où s’entraînent les pros et les
jeunes du Stade Français, « cela permettra aux futures générations de le connaître,
de ne pas l’oublier
 », rappelait, en 2021, Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris, ancien co-équipier de Christophe Dominici. L’ancien international a notamment remporté à cinq reprises le
championnat de France avec le Stade Français.

Avec le XV de France, il s’est aussi
illustré en 1999 par un essai mémorable en demi-finale de la Coupe du monde,
lors de la victoire de la France face à la Nouvelle-Zélande emmenée par le légendaire Jonah Lomu !



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Theo Lefevre

Dans le vaste océan du cyberespace, je suis Théo Lefèvre, un Journaliste Web captivé par les histoires qui se tissent à travers les fils numériques. Mon parcours à l'Université Américaine de Paris a façonné ma plume, tandis que mes curiosités se dévoilent à travers la science et la technologie, le monde des affaires, et l'athlétisme. Porté par mon passé de passionné de sport et d'économie, chaque article que je compose est un reflet transparent de mon engagement envers l'authenticité. Joignez-vous à moi pour explorer les méandres de l'innovation scientifique, les intrications du monde des affaires et les défis du terrain d'athlétisme, tout en partageant un voyage honnête et stimulant à travers mes écrits.

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