Ski de de fond / Ski-roues. « Ça fait un peu bizarre » : quand Vincent … – Le Dauphiné Libéré

Vous voici de retour au Challenge… Vincent Vittoz. C’est quand même un peu particulier pour vous, non ?

« C’est sûr que ça fait un peu bizarre. Je n’ai pas toujours été impliqué, quand j’étais au biathlon (de 2018 au printemps dernier). Christian Frossard (ancien responsable des circuits nationaux) voulait donner un nom à cette compétition et m’avait demandé si ça me dérangeait. Il avait été question de changer de nom régulièrement pour ce challenge mais finalement, c’est resté…  Au début, je n’étais pas très à l’aise avec ça… »

« Compléter le calendrier »

Comment est née l’idée de ce Challenge Vincent Vittoz il y a maintenant près de dix ans ?

« Quand j’étais entraîneur en équipe de France moins de 23 ans, avec les autres coaches du staff on voulait avoir une compétition supplémentaire de ski à roulettes et de compléter le calendrier car il n’y avait que les championnats de France. Le souhait était aussi de mettre en avant aussi la course à pied. Au début, nous n’avions qu’un parc de skis à roulettes skating et donc ça permettait de faire une autre course, en montée avec bâtons. D’ailleurs, quelques-uns doivent encore faire des cauchemars de certains parcours comme à Prémanon. Depuis, nous avons aussi un parc de skis pour le classique donc on peut associer les deux styles. Nous avons toutefois conservé la course à pied pour les U15. C’est toujours important de remettre un dossard. La période de préparation estivale est longue. C’est un bon objectif intermédiaire. Rien ne remplace le dossard pour retrouver ses automatismes de compétition. C’est bien aussi de travailler la confrontation, la tactique et l’engagement. Et, on change tous les ans de lieu.»

« Je suis très content »

 Après l’équipe de France masculine de biathlon, vous êtes revenu dans l’univers du fond en tant qu’entraîneur de la Relève, comme coach des filles et coordinateur de l’ensemble du groupe. Comment se passe ce retour dans votre discipline de base ?

« Tout se passe bien. Je suis très content.  Le groupe féminin est sympa à coacher. Ça me fait du bien aussi de retrouver le style classique. Il y a du boulot à faire sur la technique. J’ai aussi un regard sur l’ensemble de la filière. Nous avons ainsi pu discuter et échanger avec les entraîneurs des différents comités régionaux. Notre but est de faire progresser l’ensemble du ski de fond français.