Rugby

Coupe du monde de rugby 2023 : « J’assume être un supporteur de … – Sud Ouest


Il est né à Bordeaux le 27 juin 1968, le jour où son père décollait vers la Nouvelle-Zélande pour une tournée du XV de France. François Trillo est donc le fils de Jean, fameux trois-quart centre de Bègles et des Bleus dans les années 1960-1970. Difficile dans ces conditions d’échapper au rugby, que François pratiqua comme troisième ligne au haut niveau à Bègles (il était dans le groupe champion de France 1991), puis au Stade Français. Il est aujourd’hui un journaliste sportif chevronné, radio et télé, à la carrière déjà bien remplie (NRJ, France 2, Canal+, Sud Radio…

Il est né à Bordeaux le 27 juin 1968, le jour où son père décollait vers la Nouvelle-Zélande pour une tournée du XV de France. François Trillo est donc le fils de Jean, fameux trois-quart centre de Bègles et des Bleus dans les années 1960-1970. Difficile dans ces conditions d’échapper au rugby, que François pratiqua comme troisième ligne au haut niveau à Bègles (il était dans le groupe champion de France 1991), puis au Stade Français. Il est aujourd’hui un journaliste sportif chevronné, radio et télé, à la carrière déjà bien remplie (NRJ, France 2, Canal+, Sud Radio…) C’est lui qui commentera les matchs des Bleus lors de cette Coupe du monde, en compagnie notamment des consultants et anciens joueurs Benjamin Kayser et Christian Califano. La Paloise Isabelle Ithurburu, elle, animera les émissions d’après match.

« J’aime ce que dégage cette équipe, c’est enthousiasmant »

Dans quel état d’esprit êtes-vous à une quinzaine de jours du coup d’envoi ? De l’impatience, de l’appréhension, de l’excitation ?

Je suis impatient. On s’est rodés pendant les matchs de préparation. On a travaillé et le 8 septembre, on sera prêts, avec la bonne énergie pour vivre un moment à part et commenter un match, peut-être le plus beau de ces dernières années.

Qu’est-ce que ces matchs de préparation vous ont-ils appris ?

Plein de choses. Une retransmission avec 25 caméras, de gros cars régie, il y a beaucoup de réglages à faire, des automatismes à travailler avec les équipes techniques. Ensuite il y a le commentaire, avec Benjamin Kayser et l’entente entre notre duo, et l’homme de terrain Christian Califano, le but étant que cela soit fluide. Ces automatismes, on les a travaillés sur ces derniers matchs.

Pour un journaliste spécialisé rugby, commenter les Bleus en Coupe du monde, c’est le top du top ?

C’est d’abord un plaisir et je le mesure à chaque instant, je savoure. Si je prends du plaisir, alors je parviendrai à le transmettre aux téléspectateurs, avec mon style, avec le trio qu’on forme, Benjamin, Cali et moi. Cela a du sens professionnellement mais aussi familialement, culturellement, dans le rapport que j’entretiens avec ce sport, par rapport à mon père aussi…

Avec votre père, Jean, vous vous appelez après les matchs ?

Ah oui, bien sûr, j’aime bien avoir son retour, parce qu’il sent les choses, et même si le jeu a évolué il le connaît un peu quand même… Les gens qui ont vécu le très haut niveau ont un œil très acéré, et lui a cet œil-là. J’en parle avec ma mère aussi. C’est une spécialiste de la télé, sur la prestation télévisuelle elle est pas mal. Et intraitable ! Ce ne sont que des moments sympas.

Vous devez commenter pour des amateurs de rugby mais aussi des téléspectateurs peu avertis. Cela peut être compliqué de satisfaire ces différents publics…

Il faut savoir faire le grand écart entre les aficionados et les non initiés, et donc on travaille la souplesse… Mais il y aura forcément des gens insatisfaits. Quand je dis qu’Antoine Dupont est le Mbappé du rugby, je sais que l’amateur sera peut-être choqué, que je vais me faire épingler sur les réseaux sociaux, car effectivement rugbymen, footballeurs, il y a des différences. Mais pour le grand public, cela permet de situer en deux mots qui est Antoine Dupont, car il y a des gens qui ne le connaissent pas… Le pari de cette Coupe du monde c’est aussi de sortir le rugby de son petit périmètre.

Quand on commente les Bleus, comment garder de la distance et rester critique ?

Je suis critique d’une manière factuelle, mais je serai toujours derrière eux, parce que c’est une génération exceptionnelle. Après, s’ils font un en-avant ou qu’ils loupent un deux contre un à cinq mètres de la ligne et que ça coûte le match, on sera obligé de dire que ça a été mal joué.

Vous assumez être un supporteur du XV de France…

Complètement. C’est génial de se dire qu’on a une chance de remporter la Coupe du monde, alors oui, j’assume le fait d’être supporteur de cette équipe, pour les valeurs qu’elle dégage, ses résultats, son jeu, les émotions qu’elle nous procurent. C’est une super génération, des jeunes bien élevés, heureux de jouer, qui font les choses bien, qui ont envie de partager, qui se décarcassent pour leur maillot. Sincèrement, chapeau, tout est cohérent depuis quatre ans, dans la gestion des hommes et ce qu’on voit sur le terrain. C’est enthousiasmant et je suis impatient d’être enthousiaste.

L’ambiance à Saint-Étienne et Nantes, lors des matchs de préparation, a été énorme. Un aperçu de la ferveur à venir ?

Je suis impressionné, pas étonné parce que depuis quatre ans on voit le truc monter. Il y a une grosse attente, c’est sûr. Je suis allé à un entraînement ouvert au public à Capbreton, avec presque 3 000 personnes, des gens autour du stade qui cherchaient tous les moyens pour essayer de voir l’entraînement, debout sur un vélo, sur un escabeau, ce sont des trucs qu’on n’avait jamais vus. C’est grâce à cette équipe, à son attractivité, à l’engouement qu’elle suscite.



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Theo Lefevre

Dans le vaste océan du cyberespace, je suis Théo Lefèvre, un Journaliste Web captivé par les histoires qui se tissent à travers les fils numériques. Mon parcours à l'Université Américaine de Paris a façonné ma plume, tandis que mes curiosités se dévoilent à travers la science et la technologie, le monde des affaires, et l'athlétisme. Porté par mon passé de passionné de sport et d'économie, chaque article que je compose est un reflet transparent de mon engagement envers l'authenticité. Joignez-vous à moi pour explorer les méandres de l'innovation scientifique, les intrications du monde des affaires et les défis du terrain d'athlétisme, tout en partageant un voyage honnête et stimulant à travers mes écrits.

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