Environnement

Rester ou partir : la question de membres des Premières Nations en … – Radio-Canada.ca


Sheri Lysons, une membre de la Première Nation d’Adams Lake, n’aurait jamais cru qu’elle défierait un ordre d’évacuation, mais elle est toujours à sa résidence malgré un ordre d’évacuation lié au feu de forêt de Bush Creek Est.

Je connais les conséquences [d’un refus d’évacuer], déclare-t-elle. Mais on ne pouvait pas partir, je ne pouvais pas laisser ma maison.

Sheri Lysons est une ancienne cheffe de la Nation. Elle dit avoir 20 ans d’expérience comme pompier volontaire et son partenaire en a plus de 30 ans.

Si les adultes sont restés derrière, Sheri Lyson a, par contre, envoyé sa fille à Salmon Arm, un peu plus loin, avant même que l’ordre d’évacuation ne soit donné.

Sheri Lysons raconte qu’il est difficile de dormir la nuit et que le couple se lève régulièrement pour vérifier si le brasier s’approche.

Elle explique avoir son propre équipement de lutte contre les feux de forêt et qu’elle compte utiliser l’eau du lac Adams pour protéger la maison si c’est nécessaire.

On va lutter aussi longtemps qu’on peut et lorsque ça ne sera plus possible, on partira.

Une citation de Sheri Lysons, membre de la Première Nation d’Adams Lake

D’autres pompiers volontaires comme Sheri Lysons sont également restés.

Nous savons que si notre maison brûle, nous n’aurons jamais de nouvelle maison, croit Ronie Jules, un aîné.

En 2003, lorsqu’un autre incendie a menacé la communauté, Ronie Jules était resté pour protéger sa maison avec des gicleurs, ce qu’il fait à nouveau.

Sa soeur a perdu sa maison dans la communauté voisine Skwlāx te Secwepemcúl̓ecw, la semaine dernière, lorsque le feu a forcé les résidents à fuir vers Kamloops, 56 km plus loin.

Le premier ministre David Eby a rencontré le chef James Tomma du lac Little Shushwap pendant la visite de Tselletkwe Lodge à Kamloops, en Colombie-Britannique, le mardi 22 août 2023.

Photo : La Presse canadienne / Chad Hipolito

Barney Tomma, 63 ans, a aussi perdu sa maison à Skwlāx te Secwepemcúl̓ecw et aurait pu perdre des membres de sa famille.

C’est après avoir reçu un ordre d’évacuation et quitté en vitesse, que Barney Tomma a reçu un coup de fil de son frère aîné lui disant qu’il était piégé avec deux autres frères sous un pont entouré de flammes.

En sécurité dans un camp d’évacués à Raleigh, il a eu très peur pour ses trois frères.

Ceux-ci auront finalement été secourus par le département des pêche d’Adams Lake.

Autant que la famille est en vie, les maisons, nous pouvons les rebâtir. Nous pouvons créer de nouveaux souvenirs.

Une citation de Barney Tomma, résident de Skwlāx te Secwepemcúl̓ecw

Selon Services aux Autochtones Canada, neuf Premières Nations de la Colombie-Britannique font l’objet d’un ordre d’évacuation en raison des feux de forêt.

Réactions des autorités

Le premier ministre David Eby a déclaré mercredi ressentir beaucoup d’empathie envers les Britanno-Colombiens qui ont de l’expérience de lutte contre les incendies et qui veulent rester pour protéger leurs maisons. Il ajoute par contre qu’il ne doit pas y avoir d’activités sur les lacs pour que les bombardiers d’eau puissent refaire le plein d’eau.

Lors de la mise à jour provinciale de mercredi, la ministre de la Gestion des urgences et des Changements climatiques Bowinn Ma a exhorté tous les résidents des secteurs évacués à partir pour que les pompiers puissent travailler. Elle a précisé que les pompiers ne peuvent larguer d’eau ou de mousse ignifuge lorsque des résidents sont sur place.

Si vous faites l’objet d’un ordre d’évacuation, vous devez quitter immédiatement. Vous pensez peut-être aider, mais non. Vous rendez une situation très dangereuse encore plus dangereuse pour tous ceux impliqués.

Une citation de Bowinn Ma, ministre, Gestion des urgences et des Changements climatiques de la C.-B.

Avec des informations de Jackie McKay



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Hugo Dupuis

Dans un monde peint de nuances d'encre et d'imagination, je suis Hugo Dupuis, un Spécialiste du Blogging, en équilibre à la croisée de l'exploration et de l'expression. Avec les salles de l'Institut Catholique de Toulouse comme ma creuset créatif, j'ai forgé un chemin où les mots deviennent des fenêtres ouvertes sur des contrées indomptées. Du plateau géopolitique à la délicate tapisserie de la nature, de l'arène rugissante aux couloirs secrets du divertissement, mon clavier danse au rythme des histoires en attente d'être racontées. La transparence est mon étoile guide, illuminant chaque récit de la brillance de l'authenticité. Alors, entrez dans ce royaume d'encre et d'idées, alors que nous nous embarquons ensemble dans un voyage à travers le labyrinthe de la politique mondiale, la symphonie de l'environnement, le frisson du sport et l'énigme du showbiz.

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