COMMENTAIRE. Mondiaux d’athlétisme : le zéro pointé plus que … – Ouest-France
C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Mais en ce jeudi 24 août, sixième journée de ces Mondiaux d’athlétisme à Budapest, le bilan français est pour le moment famélique. Zéro médaille, et seulement trois places de finaliste (dans les 8 premiers) : le relais 4×400 m mixte (4e) et les hurdleurs du 110 m haies, Zhoya (6e) et Belocian (8e). Beaucoup sont passés au travers dès les qualifications.
Les Bleus prédateurs ? Surtout des proies idéales
Avant la compétition, lors de son discours devant une partie des 78 athlètes sélectionnés (la plus grosse délégation française en quarante ans), Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Direction technique nationale de la Fédération française d’athlétisme, avait lancé : « Un adage dit : “On entre dans la forêt si on est capable d’affronter les loups, ou si on est un loup soi-même”. Maintenant, il faut devenir des prédateurs. » Les Bleus sont surtout des proies idéales pour leurs adversaires…
On savait, avant cette compétition, que l’athlé français est patraque. Pas moribond, car il y a de l’espoir, avec beaucoup de jeunes athlètes prometteurs. Mais, une fois encore (comme aux Jo de Tokyo, comme aux Mondiaux 2022), il faudra compter sur le soldat Mayer pour sauver le bilan. Mais il est diminué…
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En 1983 (Helsinki) et 1993 (Stuttgart), la France n’avait ramené aucune médaille aux Mondiaux. On s’en rapproche. 2003 (8 médailles) est bien loin.