La rennaise de 28 ans Solène Gicquel entre en piste ce vendredi 25 août à 10h20 à Budapest lors des qualifications au saut en hauteur. Lors de sa dernière compétition, les championnats de France à Albi, fin juillet, la bretonne est parvenue à se hisser à 1m89, 3 cm en dessous de son record personnel à 1m92.
“Se lâcher, se faire plaisir, et puis aller en finale”
L’objectif est à nouveau de passer cette barre, son record, pour accéder à la finale des mondiaux. C’est aussi une première au niveau mondial pour celle qui s’est classée à la treizième place lors des derniers championnats d’Europe. Une manière pour Solène Gicquel de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. “Bien sûr que c’est le gros objectif pour les championnats du monde : battre mon record, parce que je pense que ce sera une barre qui me permettra d’accéder à la finale. Et une fois que ce sera fait, il n’y aura plus qu’à aller se lâcher, se faire plaisir et (aller) en finale.
Pour moi, c’est une première au niveau mondial, je pense que c’est encore autre chose que des championnats d’Europe. Cela va aussi me préparer et il ne faut pas que je sois spectatrice… Il va falloir vivre pleinement, se donner à fond et n’avoir aucun regret pour en tirer le maximum pour l’année prochaine.“
Solène Gicquel revient sur cette victoire du 30 juillet dernier aux championnats de France d’athlétisme à Albi. Un véritable coup de boost : “j’ai gagné fin juillet et ça m’a fait beaucoup de bien au mental, d’être un peu plus sûre pour ma qualification aux championnats du monde. Et après, j’ai eu une petite semaine où j’ai récupéré de ces championnats de France. Après c’était reparti, motivée à fond, plus que jamais pour ces championnats du monde.”
Les barrières mentales
Pour attaquer sereinement la compétition ce vendredi (25 août) pour les qualifications, Solène Gicquel nous parle des barrières mentales qu’il faut savoir franchir en saut en hauteur. Pour “le saut en hauteur, le côté mental entre énormément en compte dans un concours parce que l’on sait à quelle barre on s’attaque à chaque fois. On sait que c’est notre corps et qu’il va falloir que toutes les étoiles soient bien alignées pour pouvoir la franchir. Le côté mental est très important, te je bosse en grande partie là dessus pour arriver prête. Il ne faut pas trop se poser de questions quand on va s’attaquer à ces records.”
