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Lundi, les premiers à débuter seront les élèves du Centre de services scolaire (CSS) des Rives-du-Saguenay. Tous les postes d’enseignement ont été pourvus au primaire. Au secondaire, il restait mercredi une demi-tâche à combler en musique et sur les 800 professeurs réguliers, deux ne sont pas légalement qualifiés.
« On parle, par exemple, d’une personne qui a un baccalauréat en mathématiques, mais qui n’a pas son bac en enseignement, spécifie la porte-parole du CSS, Louise Noël. Elle sera accompagnée d’un conseiller pédagogique et d’un mentor. »
Le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay est aussi à la recherche de deux personnes pour les cours en francisation.
Si le CSS du Lac-Saint-Jean a tout son personnel, celui De La Jonquière est à la recherche de 21 enseignants à temps partiel. Ces chiffres datent du 21 août. Le travail se poursuit donc pour pourvoir ces postes.
Dans les deux cas, les cours débutent le 30 août.
Un grand défi au CSS du Pays-des-Bleuets
L’équipe des ressources humaines travaille sans relâche au CSS du Pays-des-Bleuets. La pénurie de personnel y est beaucoup plus importante qu’ailleurs en région depuis quelques années.
Les cours débutent le 5 septembre dans le Haut-du-Lac, si bien que les séances d’affectation et de mutation sont en cours cette semaine. La direction du CSS fera donc le point un peu plus tard, mais se veut tout de même rassurante en mentionnant que les gens répondent à l’appel.
Le président du Syndicat de l’enseignement Louis-Hémon, Mario Simard, s’inquiète particulièrement de la situation dans les écoles secondaires de Roberval, Saint-Félicien, Dolbeau-Mistassini et Normandin. « Au secondaire, la problématique est vraiment grande. En français, on a deux personnes sur la liste de suppléance. En anglais, nous avons une personne sur la liste du personnel à temps partiel, mais cinq contrats à donner en anglais. »
Les listes de suppléants ont fondu comme neige au soleil, résume M. Simard.
En janvier dernier, le CSS du Pays-des-Bleuets annonçait que neuf classes de maternelle 4 ans seraient fermées, permettant de récupérer les enseignantes et le même nombre de techniciennes en éducation spécialisée. Pour Mario Simard, c’était une bonne décision à prendre pour enlever de la pression sur le système d’éducation régional.
Autre action : une cohorte en collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi débute en septembre en éducation préscolaire et primaire à Saint-Félicien. La quarantaine d’étudiantes auront un horaire qui permettra de faire de la suppléance trois jours par semaine.
