Suite à la découverte d’un cas d’arbovirose à Colomiers (Haute-Garonne), près de Toulouse, une opération de démoustication a été menée ans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 août 2023 pour prévenir la propagation de maladies tropicales transmises par les moustiques tigres.
Le nombre de cas d’arbovirose (dengue, le chikungunya ou Zika) dans l’agglomération de Toulouse (Haute-Garonne) et avec eux les opérations de démoustication. La Ville de Colomiers est la dernière commune concernée. La municipalité de l’ouest toulousain a été alertée par l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) concernant l’existence d’un cas d’arbovirose sur son territoire.
L’individu touché, bien que non-résident de Colomiers, a été piqué par des moustiques lors d’une activité au Complexe sportif de Capitany.
Une opération de démoustication a donc eu lieu dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 août 2023, sans véritable communication publique, entre 23 heures et minuit dans le secteur du Complexe sportif de Capitany ainsi qu’une portion de l’avenue Yves-Brunaud voisine.
La méthode de démoustication implique la pulvérisation d’insecticides afin d’éviter tout risque de propagation de maladies transmises par les moustiques et à assurer la sécurité des personnes habitant le secteur.
Dans un rapport rendu public au début de l’année 2023, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) constatait que malgré le risque croissant d’attraper une arbovirose dans l’Hexagone, une majorité de la population du sud de la France ne se protégeait pas contre les piqûres des moustiques.
Le Covars alertait également sur les réactions de la population face à d’éventuelles épidémies de dengue, de zika ou de chik : “En métropole, l’apparition de maladies nouvelles comme la dengue ou le chikungunya, limitées jusqu’à présent aux régions tropicales, est susceptible de déclencher des réactions qu’il convient d’anticiper dans une perspective de gestion de crise. Les travaux de recherche en psychologie du risque depuis les années 70 montrent que les individus sont beaucoup plus sensibles aux informations sur des risques peu familiers et sur lesquels ils ne peuvent exercer qu’un contrôle limité, ce qui est le cas de nombreuses maladies infectieuses émergentes.”
En Haute-Garonne, 13 cas de ces cas d’arbovirose ont été recensés entre mai et le 18 août 2023.
