Toujours aux prises avec une tendinite à un genou, Maude Charron se rendra en Arabie saoudite, pour les Championnats du monde, sans toutefois prendre part à la compétition.
C’est pour se plier aux exigences du processus de qualifications en vue des Jeux olympiques de Paris qu’elle se rendra à Riyad entre les 2 et 7 septembre.
Même si elle ne soulèvera pas de barres, elle sera enregistrée comme athlète présente à l’événement. Elle se soumettra à une pesée obligatoire ainsi qu’à d’autres contrôles pouvant inclure un test antidopage.
C’est une compétition obligatoire dans la liste (des qualifications) pour être admissible aux Jeux olympiques de Paris. Même si je ne participe pas, le fait d’y aller, de faire la pesée et d’y être inscrite fait que ça compte comme une participation.
Ni Charron ni ses médecins traitants ne font de liens directs entre cette blessure et son changement de catégorie de poids vers les 59 kg. Elle a été contrainte de faire ce choix quand la catégorie des 64 kg, dans laquelle elle a été médaillée d’or à Tokyo, a été retirée du programme olympique.
C’est à Cuba en marge de la Coupe du monde, en juin, qu’elle a commencé à ressentir de la douleur à la suite d’un entraînement. Comme ce sera le cas à Riyad, Charron avait fait l’impasse sur la compétition en tant que telle, jugeant que sa qualification olympique n’était pas menacée.
De troisième du monde qu’elle était après les Championnats panaméricains en Argentine, en février, elle a glissé jusqu’à la cinquième place. Mais cela ne l’inquiète pas.
Ma place au classement ne changera pas de façon extraordinaire en une seule compétition. Il faudrait que six personnes battent mon total. Peut-être qu’il y en aura une ou deux aux Championnats du monde, mais je vais rester dans le top 10.
Maude Charron s’est voulue rassurante. Il y a quelques semaines, la douleur causée par l’inflammation du tendon du quadriceps médial était telle qu’elle avait du mal à monter ou à descendre un escalier. Maintenant, elle peut s’entraîner légèrement et peaufiner certains aspects de sa technique.
Sachant que la guérison d’un tendon ou d’un ligament peut être assez longue, elle a inscrit les Jeux panaméricains de Santiago, au Chili, à son agenda pour octobre.
Ils devraient lui servir de préparation en vue du Grand Prix IWF au Qatar, en novembre, prochain grand rendez-vous de qualifications olympiques à l’échelle mondiale.
Tout est donc question de temps pour Maude Charron. Et ça, elle en a heureusement beaucoup à sa disposition.
