Divertissement

« Drag Race France » : voici dix choses à retenir de la deuxième … – Ouest-France


Après une première saison ayant connu un beau succès auprès du public, le concours de drag queens Drag Race France jouait gros lors de la saison 2 qui a commencé le 30 juin. « Après une saison 1 qui était celle de la découverte, il fallait absolument que la saison 2 soit celle de la confirmation », confie ainsi à Ouest-France Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements et jeux de France télévisions.

Alors que la finale, diffusée ce vendredi 25 août à 22 h 45 sur France 2 et la plateforme numérique France.tv, viendra sacrer la successeure de Paloma, le bilan apparaît plutôt positif pour cette deuxième saison. Et ce, pour dix raisons.

Lire aussi : PORTRAIT. « Je suis une reine tout de même » : d’Hugo Bardin à Paloma, le sacre d’une drag queen

1. Un casting réussi de drag queens

Comme l’année précédente, Drag Race France a indéniablement réussi son casting de candidates cette année. Les onze drag queen, contre dix lors de la saison 1, avaient un niveau élevé, comme elles l’ont démontré dès les premiers épisodes via le talent show par exemple (un challenge permettant à chaque participante de montrer un talent de son choix).

Keiona, Sara Forever, Punani, Mami Watta (les quatre finalistes), ainsi que Cookie Kunty, Kitty Space, Piche, Vespi, Rose, Ginger Bitch et Moon, ont également su toucher le public en se confiant sur leur vie.

Lire aussi : « Drag Race France ». Comment le nom de la gagnante est-il resté secret ?

2. Une émission sans tabou

En plus de ses aspects drôles et esthétiques, le show a en effet offert des moments forts et très politiques, en abordant de nombreux sujets souvent peu visibles à la télévision. Comme lorsque Moon, après avoir fait son coming out transgenre en toute simplicité à son arrivée dans l’émission, a évoqué ses pensées suicidaires passées. Ou lorsque l’ensemble des candidates ont partagé leurs expériences d’agressions homophobes, dans un contexte où ces dernières sont en hausse en France. Sur une note plus joyeuse, on retiendra aussi la célébration des dix ans du mariage pour tous via l’organisation d’une fausse cérémonie.

Lire aussi : En passant à la télé, les drag-queens françaises font bouger les mentalités

3. Une finale d’une ampleur importante

Signe que cette saison a pris une nouvelle dimension, pour la première fois en France, la finale de Drag Race se fera en public, depuis le Grand Rex… mais pas en direct. La finale de cette saison 2 a en effet été enregistrée dimanche 20 août à Paris.

« Cette année, on avait envie de faire cette finale en public car il y a une communauté très présente auprès de ce programme à qui on avait envie de faire ce cadeau », explique la directrice des divertissements de France télévisions.

« Je produis des émissions de divertissement depuis longtemps, j’ai rarement vu une salle avec une telle ambiance », ajoute Alexandra Redde-Amiel, qui était dans la salle au moment de l’enregistrement.

Alors que plus de 40 000 personnes s’étaient inscrites en vingt minutes, un tirage au sort avait dû être effectué pour attribuer les 1200 places. Mais tous devront attendre le jour de la diffusion pour connaître la gagnante. En effet, une version a été tournée pour chacune des victoires des finalistes – seule la vraie sera diffusée. Un dispositif pour le moins original mis en place afin d’éviter les fuites et garantir le suspense jusqu’au bout.

4. Un bilan compliqué à établir niveau audiences

Côté audiences, le bilan est compliqué à établir pour cette saison, alors que Drag Race s’était révélée être le succès de l’été 2022. 7 millions de téléspectateurs avaient vu au moins une minute du show l’an passé, selon France Télévisions.

Concernant le lancement, les audiences ont été plus faibles sur France 2 cette année. Ainsi, 598 000 téléspectateurs ont suivi le lancement de la saison 2, contre 914 000 pour le lancement de la saison 1.

Pour le reste des épisodes, la comparaison avec l’année précédente est difficile à évaluer, puisque l’émission n’était pas diffusée à la même heure (Drag Race était programmé plus tard en 2022). On peut dire en tout cas qu’au fil des épisodes, ce chiffre est resté autour de 500 000 téléspectateurs (soit entre 4,7 et 8,2 % de part d’audience).

5. Un beau succès sur le numérique

France Télévisions insiste sur le fait que l’impact numérique est aussi important que les audiences sur France 2, d’autant que chaque épisode était diffusé sur la plateforme numérique France tv Slash le vendredi.

Et sur ce point, les premiers retours sont encourageants, selon le groupe audiovisuel. « Drag race France est dans le top 10, tous programmes confondus, sur France.tv avec 2,1 millions de vidéos vues cumulées, soit une progression de 5 % par rapport à la saison précédente », révèle Alexandra Redde-Amiel, à Ouest-France, avec un âge moyen de 34 ans. De même, 1,6 million d’interactions ont eu lieu sur les réseaux via le hashtag Drag Race France. Enfin, 9,9 millions de personnes ont été en contact avec l’émission sur France Télévisions, en hausse de 40 % par rapport à la saison 1, ajoute-t-elle.

6. Le patrimoine français mis à l’honneur

Drag Race France saison 2  a mis à l’honneur le patrimoine français tout au long de cette saison. On citera par exemple la version de la comédie musicale Notre-Dame de Paris (rebaptisée le Bossu de notre drag), ou les imitations (plus ou moins réussies) de la figure de Miss France Geneviève de Fontenay (l’émission a été diffusée quelques jours avant sa mort), du chanteur Johnny Hallyday, de l’autrice Françoise Sagan ou encore de la chanteuse Afida Turner lors du mythique Snatchgame (un jeu très apprécié des fans dans lequel les participantes doivent parodier des personnalités).

L’art de la mode a également été mis à l’honneur tout au long de la saison, via les différentes tenues portées par les drag queens et grâce à la présence de plusieurs créateurs invités cette année comme Christian Louboutin ou Victor Weinsanto. De quoi faire dire à la présentatrice Nicky Doll, en parlant de la France  : « Encore une fois, Drag Race France montre que la mode vient de chez nous », pour conclure l’épisode du Ball (un défilé avec trois tenues dont une doit être confectionnée par les candidates).

7. Nicky Doll confirmée dans son nouveau métier de présentatrice

Beaucoup plus détendue que lors de la saison 1, Nicky Doll a confirmé avec cette saison 2 son statut de présentatrice. « Je savais ce que je voulais améliorer et puis surtout, j’étais beaucoup plus à l’aise. Car je savais qu’on avait un format qui fonctionnait, qu’on avait vraiment réussi à adapter à la française », nous confiait-elle au lancement de la saison. En plus de Drag race, Nicky Doll est aussi apparue lors de La grande soirée des cabarets, en prime sur France 2, samedi 24 juin. Elle sera également à la tête de l’émission Les Voyages de Nicky, un programme diffusé sur France 5 dès le 29 août, où elle partira dans divers endroits du monde à la rencontre de la scène LGBT +.

Lire aussi : ENTRETIEN. Nicky Doll : « Drag Race France a permis d’initier des conversations dans les familles »

« Nous sommes un incubateur de talent. Nicky fait partie de nos divers visages et nous l’accompagnons pour pouvoir travailler avec elle sur d’autres projets », explique la directrice des divertissements de France Télévisions Alexandra Redde-Amiel.

8. Le succès des viewings parties un peu partout en France

Un peu partout en France, de nombreux bars ont proposé cette année des « viewing parties », des fêtes réunissant les fans de l’émission pour regarder le show ensemble. Un concept venu des États-Unis qui existait déjà (un peu) lors de la saison 1 mais qui s’est généralisé cette deuxième saison. « J’adore regarder l’émission en groupe, je trouve ça très drôle. Je ne pourrai plus la regarder autrement. Le public, les réactions, les supporters d’une drag queen ou d’une autre : il y a quelque chose de très intense », confiait ainsi à Ouest-France, Keiona, l’une des favorites de la saison, lors d’une viewing party organisée à Nantes.

Lire aussi : « C’est un peu la Coupe du monde des homosexuels » : quand le drag s’impose dans les bars de France

9. Une nouvelle tournée à venir

Avant-dernier élément à retenir de cette saison 2 : la tournée à venir. Comme l’année précédente, les candidates partiront en spectacle dans toute la France. Des dates sont par exemple prévues à Paris, Nantes, Lille ou encore Bordeaux. Les spectacles sont prévus du 7 septembre au 4 novembre.

Une façon de prolonger la saison et de partir à la rencontre du public. « C’est une manière de représenter cet art qui est vivant et qui se vit sur scène. C’était important qu’on puisse partir en tournée, pour enlever aussi ce côté compétition, même si c’était ce qui était fun et divertissant à la télé », nous confiait Nicky Doll lors du lancement de la saison.

10. Vers une troisième saison ?

Enfin, il est encore bien trop tôt pour envisager une saison 3. Mais on peut dire que cela semble très bien parti. « Bien entendu qu’on a envie de continuer l’aventure mais on ne l’annoncera pas maintenant », explique, interrogée sur la question, Alexandra Redde-Amiel.



Source link

Hugo Dupuis

Dans un monde peint de nuances d'encre et d'imagination, je suis Hugo Dupuis, un Spécialiste du Blogging, en équilibre à la croisée de l'exploration et de l'expression. Avec les salles de l'Institut Catholique de Toulouse comme ma creuset créatif, j'ai forgé un chemin où les mots deviennent des fenêtres ouvertes sur des contrées indomptées. Du plateau géopolitique à la délicate tapisserie de la nature, de l'arène rugissante aux couloirs secrets du divertissement, mon clavier danse au rythme des histoires en attente d'être racontées. La transparence est mon étoile guide, illuminant chaque récit de la brillance de l'authenticité. Alors, entrez dans ce royaume d'encre et d'idées, alors que nous nous embarquons ensemble dans un voyage à travers le labyrinthe de la politique mondiale, la symphonie de l'environnement, le frisson du sport et l'énigme du showbiz.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button