Une école de cinéma va ouvrir mi-septembre au cœur d’un corps de … – Le Parisien

Mi-septembre, le village d’Harquency, près des Andelys (Eure), et ses 280 habitants vont accueillir une école de cinéma ! Le comédien Pascal Sauvalle met à disposition le corps de ferme familial ainsi que des terres environnantes pour une formation en immersion à la campagne et un site de tournage accessible aux jeunes productions. L’École Verrières Studio Cinéma va ouvrir ses portes à ses premières promotions mi-septembre.
Il y a sept ans, Pascal Sauvalle, originaire d’Harquency, se lance dans le métier d’acteur après un tournage dans un court-métrage : « Je suis ensuite entré dans l’école Côté Cour cofondée par Franck Llopis et Chris Imberdis à Paris. J’y ai progressé très vite et j’ai ensuite enchaîné pas mal de tournages dans une trentaine de courts-métrages métrages, quatre longs-métrages (« La berceuse d’Elphie », d’Axel Rodriguez-Allibert et Camille Delhommeau, « Dans la matinée » et « Tends-moi la main », de Franck Llopis et « Mon fils Malik », de Dimitri Bagot) et pour une série intitulée « Alaric », de Dimitri Bagot où j’ai le premier rôle. Il y a trois ans, je suis passé à l’écriture et à la réalisation. Je prépare d’ailleurs mon premier long-métrage. »
Au fur et à mesure de ses expériences, le comédien s’est tissé un réseau en Normandie et a reçu beaucoup de demandes pour des formations loin de Paris : « J’ai donc décidé d’ouvrir à la mi-septembre une école de cinéma dans mon village. Deux formules seront proposées. D’abord, deux promotions annuelles destinées aux adolescents et adultes pour une formation d’acteur à partir de scènes tirées de films cultes. Elles seront filmées puis décortiquées. L’idée est de reprendre les méthodes de l’école Côté Cour. L’autre formule, ce sont au moins deux stages intensifs dans l’année. Chaque module se conclura par le tournage de bandes démos », détaille Pascal Sauvalle. Avec des effectifs réduits compris entre huit et douze élèves, l’école se veut abordable avec un droit d’entrée de 50 euros, un taux horaire de 40 euros et 500 euros pour un stage intensif : « Je serai l’enseignant et il y aura aussi des intervenants pour des masters class », ajoute-t-il.
Une scène dans l’étable
Pascal Sauvalle va donc recevoir ses futurs stagiaires dans la ferme familiale datant de la fin du XIXe siècle où il a réalisé d’importants travaux pour proposer une salle de classe équipée d’une scène, une salle de détente, un studio, six chambres et à proximité un gîte : « Des producteurs et des réalisateurs pourront aussi louer le site pour des tournages. Il y a des terrains et une forêt pour les extérieurs. L’école est prête ! »
Informations en écrivant à associne27@gmail.com